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 Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor

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MessageSujet: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptyVen 2 Nov - 20:26


Can we speak about this madness ?

Dire qu'il aurait pu préférer Bath, aurait été mentir. Dire qu'il préférait Oxford aussi. Parce que de toute évidence, et ce, depuis qu'il était plus jeune, Woodbury avait toujours eut cet aspect étrange qui le fascinait. Un aspect qu'Edward n'avait jamais pu retrouver ailleurs. C'est pour ça que ses yeux gris contemplaient toujours avec une sorte de douceur, les pans de la ville qu'il découvrait au fur et à mesure de ses pas. Son polo gris foncé, son manteau de cuir noir, ses mains posées dans ses poches, bien à l'abri du froid, alors que son téléphone lui s'y protégeait dans les poches de son pantalon marron. Il découvrait un peu plus la ville. Le climat se faisait de moins en moins clément, et rien ne semblait naturel. Edward le sentait bien, parce que ce genre de chose, se ressentait d'une façon ou d'une autre.
De plus, lui-même n'était pas aussi heureux qu'il aurait voulu l'être. La ville qu'il admirait étant enfant, qui avait crée en lui moult ambitions que même sa mère n'avait jamais réussi à faire taire, semblait aujourd'hui presque inquiétante. Depuis qu'il avait vu Gwen et Maria, leur état de panique. Qu'ils les avaient vu sentir se coller à lui en pleurs, comme s'il leur arrivait la pire des atrocités. Et voir aussi son oncle en perdre la tête, n'avait rien eut de rassurant.

Cela faisait une semaine qu'Edward était arrivé ici, et tout lui semblait plus tordu qu'il ne l'aurait pensé. À l'époque où il étudiait en histoire, à l'époque où il faisait étudier l'histoire, il était dans son sujet, c'était évident. Mais pas de façon aussi réaliste. C'était comme si soudainement, Edward avait reculé dans le temps et s'était retrouvé à une époque qu'il connaissait, mais uniquement de par les écrits qu'il avait lu.
Et l'homme était bien trop pragmatique pour se permettre ça. Il ne pouvait décemment pas se laisser perdre la tête pour une idée pareille. Il ne pouvait pas se laisser submerger par l'ambiance environnante. Il avançait toujours, mais nous n'avons pas précisé que s'il marchait, c'était pour aller quelque part. Il y a bien des hommes qui marchent sans but aucun, mais lui, savait où il allait. Du moins, Edward s'efforçait de lire chaque panneau, de constater chaque magasin pour être sûr de son chemin.
Edward allait à une rencontre, à celle qui pourrait bien lui apporter quelque chose. Richard lui en avait parlé, Richard qui connaissait bien le monde de la ville. Richard qui était assez sociable pour savoir les derniers potins. Richard qui lui avait parlé de cette femme qui semblait dans le même cas que lui, et qu'Edward avait contacté sans attendre. Autant ne pas perdre de temps pour avancer dans cette affaire si mystérieuse.

- Juliet O'Connor ?

Edward se tenait à l'entrée du café restaurant, et juste à cette entrée se tenait une brunette. C'était à elle qu'il avait parlé. Puisque c'était elle qu'il était venu voir. Elle semblait si jeune comparée à lui qui vieillissait au fil des jours. Mais il savait, rien qu'en la regardant et en observant ses traits, que la fatigue et l'inquiétude la gagnait autant que chez son oncle. Il s'approcha d'elle sans attendre. il ne l'avait vu que peu de temps, parce qu'ils s'étaient mis d'accord. Les deux voulaient comprendre sur le même sujet : ce qu'il se passait à Woodbury, et ce qu'ils pouvaient y faire.
Bien sûr, rien n'assurait les deux protagonistes d'obtenir des réponses à la seconde question juste en discutant entre eux. Mais ils pouvaient toujours tenter le coup. C'était aussi pour cette raison qu'Edward lui avait donné rendez vous à ce café. Afin de se poser et de discuter. Loin du froid, et dans un endroit chaleureux. Souvent, quand on se sentait bien, les mots venaient tous seuls, et on se rassurait plus facilement. Le chercheur avait longtemps remarqué que c'était les sorcières les plus paniquées et celles qui n'y comprenaient rien à la situation, qui finissaient le plus vite brûlées. Mais cela semblait logique, puisqu'être paniqué faisait de nous un être suspect qui ne se contrôlait pas aux yeux des autres.

- Je suis Edward Leicester. Venez, n'attendons pas au froid, entrons.

Le brun ouvrit la porte à la jeune femme, afin de la laisser entrer, pour qu'ils puissent s'installer dans un coin du café. Il la suivi, fit juste signe au serveur qu'il venait là pour boire, et se posa à une table isolée. Bien qu'il était toujours agréable d'avoir un endroit neutre et propice à la conversation puisque doté de quoi nous détendre, comme un café chaud fait par un autre que nous, les murs avaient des oreilles. Et il semblait logique que Woodbury était une ville relativement perturbée par les derniers événements, pour vouloir trop en entendre, trop s'intéresser à ce qui devait rester sous silence pour le moment. Après tout rien n'était encore sûr. Du moins, le brun en avait cette impression. Il ne pouvait pas croire à cette idée de malédiction.
Edward posa son corps contre une banquette, alors qu'il laissait la jeune femme s'installer aussi tranquillement qu'elle le désirait.

- Nous serons bien, là, pour discuter. Je vous proposer que l'on commande, je peux tout à fait payer votre commande. Et ensuite, nous pourrons échanger ?

Toujours très poli et élégant, Edward parlait avec cette voix posée qu'il voulait le plus apaisant possible. Rappelez-vous : il fallait éviter tout état de panique, et faire que Juliet se sente au mieux pour pouvoir échanger avec lui. Il se permit même de lui sourire un peu.
Itithe.
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Juliet O'Connor
Juliet O'Connor

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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptyVen 2 Nov - 23:37

Avec lui, les discussions étaient toujours les mêmes depuis presque deux semaines. Avec lui, les conversations se terminaient toujours de la même façon depuis presque deux semaines. Alors, agacée et énervée, Juliet avait claqué une fois encore la porte de chez eux. Autrefois, il arrivait que Juliet se dispute avec son époux, mais depuis quelques jours, elle avait l'impression de revivre la même scène, en boucle. Elle aimait son mari plus que tout au monde et elle était prête à tout pour lui, vraiment tout. D'ailleurs depuis qu'elle avait découvert ce tatouage, elle se démenait pour l'aider et trouver une solution. Souvent, il était d'accord avec elle, voulant lui aussi trouver une solution à son problème et puis d'autres fois, il s'emballait et s'énervait, préférant crier qu'aider. Juliet ignorait qu'il s'agissait des premiers signes des effets secondaires liés à la malédiction. Comment l'aurait-elle su d'ailleurs ? Elle qui ignorait même qu'il s'agissait réellement d'une malédiction. Alors, sans comprendre, elle s'énervait à son tour et elle partait.

Le froid frappait étrangement la ville depuis quelques jours et cette épaisse brume qui refusait de partir donnait un air lugubre aux petites rues de Woodbury. Bien cachée sous un épais manteau et une écharpe tout aussi épaisse, Juliet avançait dans chacune des rues de Woodbury qu'elle connaissait par coeur. Elle avait rendez-vous aujourd'hui, avec quelqu'un qui pouvait peut-être lui apporter quelques réponses. Elle aurait volontiers fait le chemin en voiture pour éviter le froid, mais elle avait oublié les clés chez elle et elle refusait d'y retourner. Pas tout de suite en tout cas. C'était d'ailleurs la raison de cette dispute. Le mari de Juliet n'était pas content d'apprendre qu'un peu tout le monde dans la ville était au courant pour son tatouage. Il s'était énervé de savoir que Juliet avait rendez-vous avec quelqu'un connaissant son "secret" qui n'avait jamais rien eu d'un secret. Se fichant complétement de l'avis de ce dernier, elle s'était donc rendue au lieu prévu pour le rendez-vous, le petit café-restaurant de la ville que Juliet affectionnait tant.

C'est là, devant l'entrée qu'un homme l'avait abordé en l'appelant par son prénom. Il était celui qui lui avait donné rendez-vous. Celui qui était censé lui apporter des réponses. C'était un nouveau venu en ville et Juliet se méfiait de cet homme sortit de nul part qui semblait chercher à comprendre. Était-ce juste un curieux qui voulait apporter de l'espoir, en ne sachant, en réalité, rien du tout ? Si Juliet avait accepté ce rendez-vous, c'était uniquement parce qu'elle connaissait et appréciait l'oncle de cet homme.

Aux quelques mots qu'il avait prononcé, Juliet n'avait rien répondu, se contentant d'un sourire et d'un signe de tête. Elle était entrée après qu'il lui ait ouvert la porte et ils étaient installés dans un coin tranquille, un peu à l'écart afin d'être tranquille. Heureusement pour eux, à cette heure-ci, le café était encore assez vide. La jeune femme s'était donc installée face à l'inconnu, retirant son manteau pour profiter de la chaleur du café. Elle le laissait prendre la parole en premier. Pour être tout à fait franche, elle ne savait pas trop quoi dire et se montrait méfiante face à cet inconnu. Elle craignait de se faire avoir, qu'on lui mente ou lui donne de faux espoirs. « Je vous remercie. » Dit-elle après avoir fait oui de la tête pour répondre à sa question. S'il ne l'avait pas fait, elle aurait proposé de payer leurs consommations à tous les deux. Juliet partait toujours du principe, que le plus rapide payait, tant pis s'il ne s'agissait que d'une question de politesse et que, dans tous les autres cas, chacun payait sa part. « Je vais simplement prendre un chocolat chaud. » De quoi se réchauffer un peu avec ce froid glacial dehors. « Je vais peut-être vous paraître étrange ou curieuse ou que sais-je encore, mais j'ai besoin de savoir qui vous êtes avant de parler avec vous. Comprenez-moi, je connais votre oncle, pas vous. Pourquoi ce qui arrive à cette ville vous intéresse ou pourquoi pensez-vous pouvoir apporter des réponses ? » Claqua-t-elle. Elle ne voulait pas se montrer désagréable, mais elle ne pouvait pas confier les secrets de son mari ou ce qu'elle savait à un parfait inconnu. Il pouvait très bien lui mentir, certes, mais avoir des réponses, ça la rassurerait. A lui de lui répondre ou non, mais elle était certaine d'une chose, s'il refusait de répondre à ça, elle se montrerait davantage méfiante et il ne tirerait pas grand chose d'elle.
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptyLun 5 Nov - 20:26


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À les observer tous les deux, là, à l'entrée du café, on aurait pu penser, par pur préjugé, que cet homme, et cette femme se connaissaient et voulaient aller plus loin que simplement discuter. Au fond, c'était faux, et à y réfléchir, cela faisait longtemps qu'Edward avait dit non à l'amour. Peut-être que celui-ci saurait re frapper à sa porte un jour. Qu'un matin, il se lèverait, et ressentirait dans sa poitrine, son cœur faire des faux pas tout seul, comme s'il avait trop bu et désirait quelque chose d'intouchable. Mais cela faisait des années que le cœur d'Edward s'était contenté d'être sobre, et de ne battre avec excitation, que lors de recherches palpitantes. Que lors de ce moment où, plongé dans les livres, il avait découvert la vie de cette femme qui avait passé une partie de sa vie à être un homme pour mieux chasser les sorcières et les dénoncer.

Et puis, en fait, à les observer, on voyait que chacun gardait des distances raisonnables, et qu'ils ne se dévoraient absolument pas les yeux. Mais les gens avaient tendance à laisser leur imagination aller loin simplement par le fait qu'un homme, et une femme, pouvait se trouver ensemble.

Ainsi, Edward qui sans arrière-pensée sinon le goût de la vérité, laissa la femme rentrer, et s'installa. Là, il réfléchissait à deux choses : ce à quoi il allait pouvoir discuter, et comment entreprendre le sujet. Et bien sûr, qu'allait-il prendre quand le serveur allait se pencher vers eux pour prendre leur commande. Probablement qu'un café serré noir sans sucre, ni crème, bien dur et amer, lui suffirait largement. Il se rappelait des mots de son ex-femme qui avait trouvé logique qu'il puisse avoir de pareilles envies. Qu'il aima le café noir semblait presque juste évident, quand on le voyait, plongé, entouré de tout un tas de livres, et prêt à faire quatorze nuits blanches pour rendre un écrit des plus fournis en informations.

- De mon côté, je vais prendre un café, avait-il expliqué au serveur qui n'avait pas perdu de temps et les avait abordés.

À peine avait-il fini de parler que le serveur était déjà parti. Là, Juliet commença à exprimer ses doutes. Bien évidemment, le professeur n'en fut guère surpris. Eut-elle été sûre d'elle directement que cela l'aurait déjà plus décontenancé. Mais ici, la jeune femme avait besoin de savoir qui était Edward, et il ne pouvait pas vraiment lui reprocher cette quête de réponses sur lui-même.
Il aborda un très léger sourire. Jamais, il ne souriait largement, du moins rarement. Mais il n'était pas un être bougon ou de mauvaise humeur, et il souriait plus souvent qu'on ne pouvait le penser. Son sourire était rempli de compréhension, et il hochait doucement la tête. Il croisa ses mains, et décida de commencer à s'expliquer.

- Vous savez, votre questionnement est logique... Je vous ai un peu pris de court par mon rendez-vous.

D'autant que le contexte pouvait sembler particulièrement saugrenu. Mais Edward restait très calme et posé. Il fallait croire que les années d'enseignement qu'il avait derrière lui, l'avait vacciné de toute question même "idiote" ou "étrange" et qu'il avait pris l'habitude de se mettre à la place de l'élève - ou de la personne - en face de lui. Aussi n'était-il pas dérangé à l'idée de lui parler de lui même et de s'expliquer.

- Je suis ici à la demande de mon oncle.... Richard a estimé que mes connaissances en la matière pourraient aider.

Il eut conscience que "ses connaissances en la matière", cela ne signifiait pas grand chose, mais Edward venait tout juste de commencer à s'expliquer, aussi n'attendit-il pas pour poursuivre son histoire :

- Je suis professeur et chercheur en histoire. Mais mon domaine est la chasse aux sorcières. Ce qui m'a amené à m'intéresser à Woodbury et à son histoire particulièrement sordide. Richard est persuadé que mes connaissances ont un rapport avec ce qu'il se passe depuis quelques jours. Même si je ne suis pas sûr de lui, il est vrai que j'ai lu il y a longtemps, une information qui pourrait avoir un lien. Donc dans ce cadre, et pour aider ma tante et ma nièce, qui sont toutes les deux touchées par l'apparition d'un tatouage, j'ai décidé de me renseigner auprès des autres personnes ayant un lien avec cela.

Il ne prétendrait jamais avoir les capacités ni l'audace d'un détective, et Edward ne faisait cela que pour rassurer sa famille. Après tout, au fond de lui, il était persuadé qu'il suffirait juste de prouver que tout allait bien, qu'il n'y avait rien de grave, que tout était rationnel, et ensuite, il rentrerait chez lui. Mais plus les jours se poursuivaient, plus l'homme avait des doutes quant à tout cela. Mais son esprit bien trop cartésien ne pouvait pas croire en autre chose. Cela aurait été si peu logique.

- Est ce que ces explications vous suffisent ? ... Du moins, ai-je été clair ? Je ne vous veux rien de plus que des informations pour rassurer ma famille. C'est tout.

Et au fond, cela semblait plutôt honorable de sa part.
Itithe.
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Juliet O'Connor
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptyMar 6 Nov - 23:02

Les deux inconnus étaient désormais installés. Ils avaient choisi une table calme, un peu à l'écart afin de discuter en toute tranquillité, loin des oreilles indiscrètes. Woodbury était une petite ville et il n'était pas rare que de quelques mots partent une rumeur qui prenait une grande ampleur. Avec l'ambiance actuelle, la moindre rumeur semblait pouvoir se transformer en quelque chose de dangereux. Alors mieux valait être prudents. Le serveur n'avait pas tardé à venir prendre leur commande. Juliet était une grande habituée de ce café-restaurant. C'était un endroit qu'elle appréciait depuis toujours. Enfant, il n'était pas rare qu'elle vienne y dîner avec ses grands-parents, son frère et sa soeur le dimanche, aujourd'hui adulte, Juliet aimait venir y travailler. Elle travaillait de chez elle et souvent, elle avait envie et besoin de changer un peu d'air alors elle profitait du décor et du calme du café pour dessiner. Comme souvent, elle avait donc commandé un chocolat chaud.

Le serveur parti, Juliet entama directement la conversation. Elle ne voulait pas perdre une seconde. Si elle était en train de perdre son temps avec ce type, elle partirait aussitôt. Inutile de discuter, pour rien, pendant des heures. Alors elle lui avait posé clairement la question. Elle voulait savoir et le connaître. Peut-être était-elle trop curieuse ? A la réaction d'Edward, il ne semblait pas. Il semblait trouver ça tout à fait naturel et cela rassurait la jeune femme.

Attentivement, elle écoutait chacun des mots prononcés par l'inconnu. Certains mots qu'il avait prononcé l'avait étonné. Elle fut même surprise. La chasse aux sorcières ? Vraiment ? Pourquoi parlait-il de ça ? S'il en parlait, il y avait un lien avec ce qui se passait actuellement. Sinon pourquoi l'évoquer ? Donc elle était tombée sur un dingue, au moins, elle était fixée. Malgré tout, elle le laissait aller au bout. Lorsqu'il eut fini, elle n'avait pas pu s'empêcher de sourire. « Votre oncle est un vieux fou... Et vous semblez tenir ça de lui ! » En réalité, elle ne trouvait l'oncle ni fou, ni vieux, mais tout semblait partir en vrille dans cette ville alors... pourquoi les gens ne deviendraient-ils pas fous, soudainement, sans raison ?

« C'est sérieusement que vous me parlez de chasse aux sorciers ou vous essayez d'être drôle, peut-être ? » Après tout, peut-être n'avait-elle rien compris. Peut-être que ça n'avait aucun lien. Peut-être qu'il voulait juste voir la réaction de Juliet. Ou peut-être était-ce un dingue. « Vous voulez des informations ? Vous vous imaginez que je vais claquer des doigts pour effacer tous les maux de la ville ? Ou peut-être que je vais dénoncer d'affreux voisins comme étant des sorciers pour qu'ils puissent régler tous les problèmes ? » S'amusa-t-elle. L'un des plus gros défauts de Juliet, elle pouvait se comporter comme une gamine, qui prenait tout à la plaisanterie et qui parlait vraiment beaucoup. C'était une façon pour elle de se protéger des sujets trop sérieux, délicats ou qu'elle ne comprenait pas. Sauf que là, la situation était bien trop grave et la Juliet adulte qu'elle savait être, prenait rapidement le dessus. C'est trop tard, après avoir beaucoup trop parlé, qu'elle réalisait qu'elle était peut-être un peu mal polie. « Je suis désolée... Oui, il se passe des choses étranges en ville. Oui, certains ont pu voir apparaître un tatouage, mais de la sorcellerie... Vraiment ? » Et étrangement, en le disant, elle s'était mise à penser : et quoi d'autre ? C'était vrai après tout ! Qu'est-ce qui pouvait expliquer l'apparition d'autant de tatouages identiques sur tous ces poignets en ville à part de la magie ? Ou peu importe comment on pouvait appeler ça... « Vous voulez dire que mon mari et tous ces gens avec un tatouage ont un lien avec une quelconque magie ? » Elle s'intéressait davantage tout à coup et elle sentait une angoisse nouvelle naître en elle.
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptyJeu 8 Nov - 22:32


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La vérité, était qu'Edward ne pouvait pas réellement nier les propos de la jeune femme qui lui faisait face. Richard était une personne saine d'esprit, son neveu aussi, mais les deux avaient la particularité de s'intéresser à quelque chose de plutôt atypique. L'histoire de Woodbury, notamment. C'était bien évidemment, son oncle, qui lui avait tout enseigné, du moins, tout ce qu'il savait. Autant dire que son oncle n'était pas un illuminé, il s'était juste basé sur les faits qu'il avait appris. Après, au reste du monde de croire à la sorcellerie. Il n'était même pas sûr que Richard y croit lui-même. Simplement, qu'en ce moment, il doutait. Beaucoup. Et Edward avait l'impression d'être le seul à encore avoir un brin de logique parmi les Leicester présents à Woodbury.

Bien évidemment, Juliet ne semblait pas prendre au sérieux le sujet sur lequel Edward avait étudié. Mais pourtant, c'était parce qu'il y avait eut des chasses, que Woodbury avait fait son histoire. Et si des tatouages apparaissaient, si certains parlaient de sorcellerie, cela se regroupait sur l'idée même et ancienne de l'histoire de la ville. Histoire que bien évidemment, le professeur commençait à connaître relativement bien. Encore plus depuis cette dernière semaine, à passer dans les archives pour donner du sens logique à un tatouage apparu mystérieusement.
Mais aucune science n'exprimait l'apparition de tatouage aussi précis. C'était parfaitement illogique. Ou justement, trop réaliste pour l'être, logique.

- Je suis sérieux. Ce fut, et c'est toujours, mon sujet principal. Mais je n'affirme pas qu'il y a un lien avec ce qu'il se passe. C'est une piste.

Cela aurait été être réellement fou que de se jeter la tête là-dedans, et uniquement sur ça. C'était juste Richard qui lui demandait de se renseigner là-dessus. De trouver un lien. Mais quel lien pouvait-on faire entre des massacres tordus et un tatouage étrange et sans sens ?
Ces derniers temps, Edward avait l'impression de jouer avec son imaginaire, plus qu'avec sa logique. Autant dire, que c'était une sensation désagréable.

De toute évidence, Juliet n'avait pas envie de réagir correctement, de façon juste calme et posée et au fond, Edward n'allait pas lui reprocher ce fait. Il pensait à Richard qui lui-même était exténué, par la fatigue, l'inquiétude, la peur. Rongé par les changements qu'il découvrait chaque jour auprès de sa femme, sa fille. En prime, le brun était un inconnu pour la jeune femme. Ca faisait presque prétentieux de prétendre pouvoir faire quelque chose juste parce qu'on savait l'histoire.

Mais l'homme resta calme, lui. Parce qu'il comprenait l'amusement de cette femme. Et qu'il n'allait pas lui reprocher, bien au contraire. Il répondit avec toute la tranquilité qu'il pouvait avoir :

- Je serais bizarre de prétendre vouloir voir des gens dénoncer leurs voisins pour sorcellerie. Et je n'imagine pas que tout peux changer juste en un claquement de doigts. Je suis comme vous. Je veux comprendre. Comprendre avec les éléments qu'on me donne, avec ce qu'on me pointe du doigt. Et mon oncle pense avoir fait un lien avec mon sujet, alors je ne vais pas le réfuter. C'est pour ça que je suis ici.

Il n'y avait aucune condescendance, ni froideur dans le timbre de sa voix. Pas même de l'amusement. C'était aussi ça, la particularité d'Edward. Celle de ne s'amuser que quand le sujet ne tournait pas autour de son métier. Autant dire qu'il rigolait peu pendant son travail. Sauf si vraiment, un élève, ou une découverte, semblait drôle. Comme découvrir l'hypocrisie du monde, avec cet homme qui avait prétendu avoir le pouvoir de sentir les sorcières, mais qui n'a jamais été brûlé au bûcher de son côté.

Juliet parut s'excuser de son comportement, mais à nouveau, Edward ne lui en voulait pas réellement. L'irréalité de la situation faisait que ça semblait naturel qu'on puisse en rire. Et parfois, valait mieux cela qu'en pleurer.

- Pour le moment, ma piste est la sorcellerie. Mais comme vous, je pense que ça soit peu probable. J'ai beau l'avoir étudié, je ne crois guère en la magie.

Et c'était là que le fait était intéressant : s'y connaître sur ce qui est possible en terme de magie, et ne pas vouloir y croire. C'était surprenant.

- Je m'intéresse à ce lien, à cause de l'histoire de la ville. Mon oncle....Semble persuadé qu'il y a un lien avec de la sorcellerie. Personnellement, je ne suis pas sûr. Mais je n'arrive pas à comprendre, comment scientifiquement parlant, plusieurs personnes peuvent soudainement, du jour au lendemain, avoir un tatouage sur leur main. Et le même, en plus.

Cet arbre. Que Richard n'arrivait même plus à voir en peinture. Qui donnait des cauchemars à Maria et Gwen. Et qui rendait dubitatif Edward qui ne savait pas quoi en faire.

Alors qu'Edward songeait à ça, et qu'il cherchait quoi ajouter à la conversation, il vit le serveur venir leur donner leur commande. Après tout, ça n'avait probablement pris que peu de temps à la faire puisque le tout était simple.
Itithe.
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptySam 10 Nov - 0:04

Juliet croyait halluciner ou, peut-être, rêver. Comment pouvait-elle sérieusement être assise dans ce café, avec un inconnu, en train de parler de sorcellerie, de malédiction et de tatouages apparus mystérieusement sur le poignet de dizaines de personnes ? Jamais elle ne s'était imaginée ça possible. Jamais elle n'avait imaginé que la sorcellerie pouvait exister ou qu'elle pourrait, un jour, vivre quelque chose comme ça. Pourtant, même si elle n'était pas convaincue par cette explication, et sa réaction le prouvait, elle ne pouvait nier que toute cette histoire avait quelque chose de magique. En effet, quelle explication logique et scientifique était-il possible d'avancer ? Comment un tatouage identique avait pu apparaître exactement au même moment sur différentes personnes, sans aucune raison ? Juliet y avait réfléchi pendant des heures, des nuits entières sans dormir pour y penser, et elle n'avait pas réussi à trouver une explication logique. Qu'est-ce qui pouvait exister, hormis la magie, qui expliquerait cela ? Non, là, les pensées de Juliet tournait en boucle. Elle devait essayer de se concentrer. Ce n'était plus le moment de réfléchir, c'était le moment de discuter et de trouver des solutions. Parce qu'elle devait les trouver, elle devait les trouver si elle voulait vivre normalement de nouveau.

Juliet, aux dires de l'homme, avait commencé par réagir comme elle le faisait souvent. Elle prenait les choses à la plaisanterie, elle se moquait presque de lui. Pourtant, elle s'était bien vite reprise. Cette fois-ci, elle ne pouvait pas se permettre de rire, ou de prendre les choses à la légère. La situation était bien trop grave et sérieuse pour faire cela. Elle reprenait donc son sérieux, espérant, au passage, ne pas avoir blessé Edward par ses propos ou remarques. Ça ne semblait pas être le cas, et tant mieux. Juliet aurait mal supporté de ne pas avoir de réponses à cause de son comportement. Et ce n'était pas le moment de se sentir coupable, elle avait des choses bien plus importantes à régler.

« Et que savez-vous de l'histoire de cette ville ? Je veux dire, pourquoi aurait-elle un lien avec de la sorcellerie ? » Puisque c'était son sujet d'étude, il devait certainement en savoir bien plus que Juliet, qui elle ne savait rien du tout. Pourquoi Woodbury était liée à la magie ? Pourquoi elle plutôt qu'une autre ville ? Pourquoi Woodbury semblait être la seule ville touchée par ce mal inquiétant ? Peut-être que la clé de toute cette histoire était là, elle était peut-être dans le sombre passé de la petite ville. Peut-être que tous s'acharnaient à trouver des réponses dans le présent, mais que ce n'était pas ce qu'il fallait faire. « Vous avez des réponses concrètes ? Des informations certaines ? Ou uniquement des suppositions ? » Maintenant, la discussion sérieuse commençait. Il était temps qu'ils apprennent l'un et l'autre ce qu'ils savaient puisqu'après tout, ils s'étaient donnés rendez-vous pour ça.

Soufflant sur le chocolat chaud qu'on lui avait apporté, elle se réchauffait les mains par la même occasion, pensant de nouveau à ce froid glacial s'étant abattu sur la ville. C'est à cette pensée qu'elle prit de nouveau la parole pour expliquer à Edward les changements subits par la ville. « Je ne sais pas ce que Richard vous a raconté exactement, mais je vis ici depuis presque vingt ans et jamais je n'avais vu la ville comme ça. Ce froid, cette brume... Rien n'est normal. Tout est apparu du jour au lendemain... » Il le savait déjà certainement, mais elle tenait à dire ce qu'elle avait remarqué. « Tout est apparu en même temps que ce tatouage, comme si, en une minute à peine, notre ville avait changé ! J'ai cherché ce qui avait pu se passer en ville, mais je n'ai rien trouvé ! Et en même temps, qu'aurais-je pu trouver ? Qu'est-ce qui pourrait causer tout ça ? J'ai l'impression d'être dans un mauvais rêve... » Bavarde, comme toujours, mais l'inquiétude ne faisait qu'empirer ce trait de caractère. Lorsqu'elle était angoissée, Juliet avait besoin de dire tout ce qui lui passait par la tête, pouvant ainsi la rendre fatigante aux yeux de beaucoup. « Et ce tatouage, c'est étrange... Le fait qu'il apparaisse comme ça est déjà étrange, mais on dirait qu'il a comme... Je ne sais pas... Des effets sur les gens qui le portent... Mon mari a changé en l'espace de quelques heures, je ne sais pas comment vous l'expliquez, mais parfois ce n'est plus le même. Je ne le reconnais plus. » confia-t-elle discrètement pour ne pas être entendue, hésitante lors de certaines phrases, ne sachant comment bien expliquer les choses. Elle osait la confidence et il était le premier à qui elle parlait de ces effets secondaires. Elle espérait juste ne pas être en train de faire la plus grosse bêtise de toute sa vie en lui confiant tant de choses, elle qui est si méfiante généralement. Après tout, hormis qu'il était le neveu de Richard, elle ne savait pas grand chose de lui.
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptySam 10 Nov - 17:41


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Il semblait évident qu'après les propos d'Edward, que Juliet le questionne un peu plus sur ses connaissances. À vrai dire, il ne se voyait juste pas dévoiler tout ce qu'il savait à une jeune inconnue simplement pour le plaisir de la noyer sous une mine de connaissances, que lui-même ne jugeait pas forcément utile. Après tout n'oublions pas, si Richard était persuadé que les sorcières étaient derrière tout ça, son neveu avait beaucoup plus de doutes à ce propos. Mais il devait bien répondre à la jeune femme en ce qui concernait la sorcellerie. Bien qu'il se sentait déjà embarrassé à cette idée, il s'était, avant de rencontrer Juliet, déjà préparé à ce qu'elle pose cette éventuelle question.

Et elle le prit de court quand même, quand elle le questionna sur la qualité des informations qu'il possédait. Edward jouait avec ses mains, qui étaient sous la table. Pour se rassurer, pour se permettre de ne pas montrer sa légère nervosité. Il était une personne de nature calme, mais même lui pouvait s'inquiéter, s'angoisser, ce genre de chose. Simplement, il n'était pas sûr de vouloir le montrer à Juliet, aussi cachait il ses mains sous la table pour s'exprimer en silence et discrètement.

- Je n'ai que des connaissances liées à des suppositions. Je ne suis, malheureusement, sûr de rien.

Et à y réfléchir, il était vrai qu'Edward aurait aimé avoir la connaissance absolue. Être persuadé de ce qu'il disait, ne pas se tromper, et pouvoir alors aider ceux qui en avaient besoin. Seulement, ce n'était pas le cas. Et son esprit était bien trop logique, pour qu'il puisse accepter l'idée de magie, ce qui rendait les faits encore plus supposés que juste affirmés. Il écouta simplement ce que Juliet avait à lui dire, sortant quasiment directement son carnet pour y noter le plus d'informations possible. Plus il en aurait, même des répétées, plus il serait sûr de lui pour pouvoir faire des théories aux airs plus logiques et réalistes. Du moins, il en était sûr.
Et habitué aux prises de notes rapides, Edward écrivait fébrilement, sans attendre, et surtout, sans interrompre la brunette.

Il savait que la brume n'était pas normale. Il en avait déjà parlé à Richard. Mais là encore, il n'avait obtenu aucune information météorologique sur le sujet. Il avait juste étudié le climat naturel de Woodbury, pour faire face à un nouveau mur. Bien sûr, le professeur savait que la géographie n'était pas son domaine, mais tout de même. Soudain, il comprenait que Juliet puisse avoir l'impression d'être dans un rêve, puisque parfois, il avait cette même sensation. Et ça n'avait bien sûr, rien d'agréable.

- Il me semble que c'est la même chose pour Gwen et Maria.... Lâcha soudainement Edward alors que Juliet parlait du comportement de son mari : parfois, elles sont étrangement caractérielles... Alors qu'en vérité, Gwen est un amour, une jeune fille insouciante...

Maria avait peut-être plus de caractère que sa fille de nature, mais tout de même, parfois, on voyait que ses réactions n'avaient rien de naturel.

- Peut-être que.... Si on omet le tatouage, bien sûr, il s'agit simplement d'un problème météorologique qui change la personnalité des gens ? Comme cette histoire, en France. Il est dit que l'endroit où il y a le plus de suicide, se trouve au pied du Mont Blanc. Que le climat n'offre guère de plaisir et de soleil et que ça rend les gens différents. Peut-être que c'est juste ça qui arrive pour Woodbury.

Edward découvrait cette théorie en même temps qu'il la disait. Il n'y avait jamais pensé, mais ça pouvait être ça. Peut-être que c'était juste ça. Que c'était naturel et qu'ils ne pourraient rien faire. Mais le professeur savait aussi qu'il allait devoir parler de son autre piste. De celle qu'il avait beaucoup trop creusé avec son oncle qui n'en dormait plus. Il n'avait pas vraiment envie d'en parler, et ce, même si c'était son domaine de compétences.

Heureusement, il eut droit une petite pause, où il bue un peu son café qui avait légèrement refroidi, mais qui était tout juste correctement chaud pour ne pas lui brûler les lèvres.

- Et pour vous résumer l'histoire de Woodbury... Comment dire ? La ville est connue pour ses histoires de sorcières et de chasse aux sorcières, il y a trois siècles de ça. Richard est persuadé qu'il y a toujours des sorcières dans la ville, et que ce sont elles qui font les tatouages et tout le reste. Mais je ne pense pas. Ca n'a pas de sens.

C'était beaucoup trop extravagant pour être réaliste.
Itithe.
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptyLun 12 Nov - 0:06

Juliet avait besoin de réponses concrètes, claires. Si Edward avait uniquement des suppositions, ça n'allait pas l'aider. Elle avait besoin de certitudes, de connaissances sûres et basées sur des faits, des exemples. Elle laissait les superstitions, les ragots et les fables aux autres, à ceux qui préféraient inventer plutôt que chercher. Elle ne voulait pas d'informations d'un type qui répétait bêtement, elle préférait ceux d'un type qui avait fait des recherches sérieuses, qui avait cherché à montrer et démontrer. Et il semblait bien que ce soit le cas d'Edward, s'il disait avoir fait des recherches, on pouvait parier qu'il ne s'était pas contentés des ragots du coin, bien au contraire. Et heureusement qu'elle ne remarquait rien dans les gestes ou le regard d'Edward. Si elle avait vu la nervosité d'Edward, son opinion aurait certainement changé. Elle aurait certainement eu moins confiance en lui. C'était peut-être stupide, mais elle ne pouvait se rattacher qu'à peu de choses alors elle accordait de l'importance à tout et n'importe quoi. Sa réponse ne la satisfaisait pas entièrement, elle craignait tout à coup de perdre du temps. Du temps qu'elle pourrait utiliser utilement pour son mari. Tout à coup, elle s'imaginait que chaque seconde comptait et que la vie de son mari pouvait en dépendre. « des suppositions basées sur quoi ? Des légendes ? Des écrits ? De discours oraux ? Je suis désolée, j'ai besoin de savoir. » Elle n'accorderait pas la même importance à une légende écrite à une époque lointaine, précise et répétée qu'aux discours de personnes fatiguées ou apeurées par cette ambiance.

Juliet n'attendait pas bien longtemps avant de reprendre. Elle expliquait tout ce qu'elle pouvait à propos de la ville, du tatouage et de ce qu'elle avait remarqué. Elle n'avait pas remarqué à quel moment il avait pris des notes ou sortie son carnet. Et bizarrement, tout à coup, cette idée l'inquiétait. Et s'il n'était qu'un journaliste qui cherchait à faire sensation ? La jeune femme essayait de chasser cette idée de son esprit rapidement. Ce n'était pas le cas. Jamais Richard n'aurait envoyé Juliet dans ce genre de piège, elle devait avoir confiance en ce type qu'elle connaissait depuis toujours.

Étrangement, Juliet était rassurée de savoir que son mari n'était pas le seul à subir ces changements d'humeur. Elle craignait de voir ces changements devenir permanents et de le voir changer jusqu'à ne plus le reconnaître du tout. Elle craignait de perdre l'être qu'elle aimait le plus au monde depuis quinze longues années. Jamais elle ne pourrait se résoudre à cela, elle devait essayer, elle devait chercher, elle voulait le sauver. Elle fit une pause quand Edward reprit la parole pour parler du changement de caractère et elle l'écouta attentivement, imprimant chacun de ces mots. Sa théorie n'était pas bête, loin de là même, elle était plutôt logique, si on voulait. L'exemple en plus aurait dû finir de convaincre Juliet. Elle aurait pu se dire que, oui, c'était évidemment ça et se rassurer comme ça, mais non. Elle ne pouvait pas l'expliquer, mais quelque chose lui faisait dire que ce n'était pas ça. « Votre hypothèse n'est pas mauvaise, mais... je ne peux pas vous expliquer pourquoi, mais je ne pense pas que ce soit ça. Je connais mon mari depuis plus de quinze ans et, je sais que ce qui cause son changement de comportement ce n'est pas ça. Encore une fois, je ne peux pas vous expliquer pourquoi je ressens ça, mais je suis presque certaine de moi... » Elle n'aimait pas ça Juliet. Elle n'aimait pas ne pas être précise. Elle n'aimait pas baser tout ça sur de simples ressentiments, mais elle n'avait pas le choix.

Elle écoutait Edward de nouveau. Cette fois-ci, il lui racontait l'histoire de Woodbury. Elle se rendait compte d'une chose : elle avait beau vivre dans cette ville depuis 20 ans, elle ne connaissait pas grand chose de son histoire. Peut-être parce qu'elle était toujours restée sourde à ce que l'on racontait sur cette dernière ? « Je n'arrive pas à croire qu'il puisse y avoir des sorciers en ville... Enfin, nous ne sommes pas dans une série ! » Disait-elle plus pour se rassurer. « Et vous savez des choses à propos du lien entre ces sorciers et ce tatouage ? Il est censé apparaître sur qui ? Les sorciers ? » Etait-ce un signe pour les reconnaître ? Juliet n'y croyait pas vraiment. Il n'imaginait pas son mari lui cacher être un sorcier depuis si longtemps, même si elle pouvait se tromper. « Je me demande ce qui a encore du sens aujourd'hui... » avait-elle fini par dire dans un soupir avant de boire une gorgée de son chocolat chaud. « Je vous pose beaucoup de questions, mais si vous en avez des précises, n'hésitez pas, si je peux y répondre, je le ferai. » Il répondait à tout et Juliet sentait qu'elle pouvait lui dire ce qu'il voulait, enfin, elle voulait tellement lui faire confiance et comprendre qu'elle pouvait très bien se tromper, mais elle prenait le risque.
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptyLun 19 Nov - 11:24


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[Je suis désolé, ce rp ne sera pas relu]

Comme il l'avait prévu, tout ne se passait pas exactement correctement. La tension était palpable, et ils eurent beau avoir le droit chacun à leur boisson, ça ne changeait pas l'ambiance. Même le confort des chaises et des sièges semblaient soudain inexistants, tant le tout ne pourrait pas suffire. Edward savait qu'il devait garder son calme de son côté, pour pouvoir au mieux récolter les informations, et surtout, essayer peut-être aussi de rassurer Juliet. 
Richard lui avait parlé rapidement de la jeune fille, mais à y repenser, Edward n'avait pas tant d'informations sur elle. Et puis, après tout, qui était-il lui même ? Un étranger dans une ville qui le fascinait peut-être, mais d'où il n'était pas originaire ? Est ce que ça avait du poids d'être aussi peu impliqué de base dans la ville ? 

Pourtant Edward espérait bien faire sa place à Woodbury, et si pour le moment il était surtout là pour Richard, rien n'empêchait qu'un jour il finisse par rejoindre réellement la ville en y habitant. Surtout si l'affaire durait en longueur et qu'il pouvait aider son oncle en le soulageant d'un assiette en moins. 

A la remarque de Juliet, il répondit promptement : 

- Un peu de tout ça, en plus d'un historique. 

Malgré lui, malgré son manque d'informations, Edward faisait tout ce qui était en ses forces pour avoir l'air sérieux et potentiellement idéal. Mais bien évidemment, ce n'était pas si facile que ça. 
La conversation se poursuivit, notamment quand Juliet parla, et que le professeur se mit à tout consigner dans son carnet. En même temps, il n'eut de cesse de réfléchir à tout ça. 

Au fond de lui, peut-être qu'il avait un peu peur. Que toute cette histoire lui échappait n'avait déjà rien de rassurant, mais si en prime il s'avérait que ça dépassait toutes ses connaissances, du moins que celles ci s'avéraient être réel... Il plongerait dans un monde rempli de doute constant. 
Comme un enfant découvrant le monde adulte, cruel et pas si mignon que ça. 

Plus tard, proposa son hypothèse qui semblait être celle qui était la plus réaliste parmi toutes celles que d'autres avaient pu proposer. Seulement, Juliet la rembarra pour diverses raisons, et surtout une principal : l'instinct. Edward était à deux doigts de lui dire que se baser sur des hypothèses venant de notre esprit quand on doutait déjà d'une autre personne avec ses hypothèses, c'était étrange, mais il ne le fit pas. 
Etait-ce parce qu'il la comprenait ? Etait- ce parce qu'au fond, il pouvait croire que l'hypothèse des sorciers n'était pas si étrange et que celle de la météorologie était peut-être plus peu logique ? Edward n'était pas sûr, mais il ne fit aucune remarque. 

Et bien sûr, quand il parla de l'histoire des sorciers, ça semblait tout aussi peu crédible, et pourtant Juliet l'interrogeait à ce propos. Comme si c'était presque la piste à suivre. Même si elle même disait que ça ne pouvait pas être possible, elle s'interrogeait quand même. 

- Je ne sais pas... Je n'ai pas voulu trop m'intéresser à cette piste pour le moment... Ca me semble tellement peu crédible... Et même de ce que je connais de la sorcellerie, je sais bien qu'il existe des sorts qui laissent une marque sur le corps selon des textes, mais... 

Mais c'était tellement improbable. 
Et aucun ne parlait d'un tatouage avec les arbres. Edward se sentit un peu minable. Il se dépêcha de boire son café. Cette histoire minait tout le monde, même lui, qui avait pourtant une confiance en lui qui était pourtant assez dense. 

- Vous, que pensez vous de cela ? Avez vous remarqué quelque chose d'étrange chez votre mari à part ça ? Avez vous fait des recherches ? Êtes vous en contact avec d'autres ?

Il ne fallait pas demander au professeur de poser des questions, parce qu'il n'hésita pas. 
Itithe.
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MessageSujet: Re: Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor   Can we speak about this madness ? | ft. Juliet O'Connor EmptySam 24 Nov - 14:17

Bien sûr, il était logique qu'elle veuille avoir des certitudes. Elle ne pouvait pas se contenter de rumeurs, elle avait besoin de preuves, de certitudes. Elle n'était certainement pas la seule. Tous cherchaient ça désormais. Ils cherchaient des certitudes, des réponses et des solutions. La ville sombrait dans un chaos dont personne, ou presque, ne voulait. La réponse d'Edward la satisfaisait à moitié. Un peu de tout ça, que voulait-il dire exactement ? Qu'il travaillait tant avec des sources écrites qu'avec des rumeurs ? Puis il avait parlé d'historique. Si Juliet s'était contentée de hocher la tête, elle avait pris quelques secondes pour y réfléchir. Il semblait être quelqu'un de sérieux, pas un rigolo sorti de nul part avec de fausses informations. Non, il lui semblait qu'il était le genre de personnes à faire des recherches, à comparer ses informations, à essayer d'avoir, lui aussi, des certitudes. Alors elle venait de décider qu'elle allait lui faire confiance. Elle allait le croire parce qu'au fond, elle avait besoin de se rattacher à quelqu'un, à quelque chose. Elle avait besoin de ne plus être dans ce brouillard permanent. Elle avait besoin de se dire qu'elle allait pouvoir aider son mari et cette ville. Si elle ne le faisait pas, elle allait sombrer. Elle le sentait, elle en était certaine.

Leur discussion continuait. Elle parlait et évoquait ce qu'elle savait, tandis qu'il prenait des notes. Puis il reprit la parole, alors que Juliet venait d'évoquer les changements de comportement de son mari, pour donner une hypothèse. Juliet l'avait écouté attentivement. Son hypothèse semblait pouvoir être une bonne et vraie piste à suivre. Et pourtant, quelque chose au fond d'elle, une intuition, quelque chose qu'elle ne pouvait pas expliquer, lui disait que non. Non, le comportement de son époux ne s'expliquait pas juste par ça. Mais ça l'embêtait de ne pas pouvoir donner de raison à Edward, pas de raison autre que son intuition. Après tout, elle ne voulait pas croire uniquement les rumeurs ou les intuitions, mais elle, elle le faisait. Sauf qu'elle ressentait quelque chose d'inexplicable au fond d'elle qui, pour une fois, la faisait croire en juste ça, sans preuve réelle.

Puisqu'il n'avait rien ajouté à ce sujet, Juliet avait repris la parole pour évoquer les sorciers. Les sorciers... Un autre jour, elle se serait certainement prise pour une folle et aurait ri d'elle-même de croire en toutes ces bêtises. Aujourd'hui, elle ne savait plus quoi dire ou quoi penser. La situation était tellement compliquée, incompréhensible, nouvelle et étrange. Tant de mots pour qualifier la ville et les événements, mais trop peu de réponses. Juliet n'y croyait pas elle-même d'être en train de s'interroger sur une possible présence de sorciers dans la ville et un rôle qu'ils auraient pu jouer avec l'apparition des tatouages. Si elle évoquait ça avec son époux, il la prendrait certainement pour une folle. C'est pourquoi elle n'était même pas certaine d'évoquer toute la conversation qu'elle avait eu avec Edward. Elle sélectionnerait certainement les informations à lui donner, la forçant ainsi à mentir. Arrêtant de réfléchir une seconde pour se concentrer sur les mots d'Edward, Juliet restait perplexe. « Des sorts ? » répéta-t-elle bêtement avant de se reprendre. « Mais pourquoi seulement certaines personnes ? Elles semblent être prises totalement au hasard... Vos textes ne vous disent rien ? » Elle ne l'agressait pas, mais elle était à bout. Pour se reprendre, elle apportait son chocolat chaud à ses lèvres pour en boire deux gorgées tout en réfléchissant encore à ces sorciers. « Vous connaissez des gens qui se prétendent être des sorciers ? » Après tout, il devait bien y avoir des fous pour ça.

La situation ne semblait pas s'améliorer. Plus que des réponses, elle avait de nouveaux doutes et de nouvelles pistes à explorer. Ne sachant quoi ajouter d'utile pour continuer, elle proposait à Edward de poser ses questions, s'il en avait. Et il se lâchait, posant de nombreuses questions que Juliet essayait de mémoriser.  « Je ne sais pas... J'ai l'impression d'être dans un cauchemar depuis l'apparition de ce tatouage... Comment est-ce possible ? Comment un même tatouage peut apparaître d'un coup chez de nombreuses personnes ? Pourquoi lui et pas moi ? » elle ne pensait plus grand chose de logique, la situation ne l'étant pas elle-même. Elle reprenait immédiatement. « Je ne crois pas... Il lisait tranquillement et le tatouage est apparu soudainement. Et depuis, comme je vous l'ai déjà dit, il souffre. Il devient nerveux, il s'énerve pour un rien, parfois il se met à angoisser soudainement ou il a mal, son corps tout entier semble le faire souffrir sans raison avant que tout redevienne normale. » Peut-être n'était-ce pas totalement clair, mais elle disait ce qu'elle savait, ce qu'elle pouvait dire. « Je connais d'autres personnes avec ce tatouage. Des hommes, des femmes, des gens dans la trentaine ou des gens qui sont encore tellement jeunes, des jeunes adultes... Des gens qui sont à Woodbury depuis toujours, d'autres qui arrivent... Je ne comprends pas ! Je ne trouve aucun lien entre eux tous. » Soupire-t-elle. « Je ne comprends pas, je suis désolée de ne rien pouvoir vous apporter. » avait-elle fini par conclure.
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